Compositeur

Louis Babin a étudié l’alto, la trompette et l’écriture au Conservatoire de musique du Québec à Montréal, par la suite il a étudié le jazz et la trompette à l’Université Concordia. Il a fait un retour aux études à l’Université de Montréal y obtenant une maîtrise en composition sous la direction de Michel Longtin.

Il dirige ou a dirigé les ensembles suivants :
Les Chanteurs de la Place Bourget, l’ensemble vocal Ô Chœur du Nord (Val-David), Orchestre international des jeunes du Festival Eurochestries (Qingdao, Chine), Orchestre international des jeunes du Festival Eurochestries (Pons et Jonzac, France), Orchestre des jeunes de Strasbourg (France), Orchestre à cordes des jeunes de Laval, Orchestre international des jeunes du Festival Eurochestries (Pons et Jonzac, France), Prix Opus.

Plusieurs ensembles et interprètes ont commandé ou interprété les œuvres de Louis Babin, notamment le Toronto Symphony Orchestra, l’Orchestre de chambre de Montréal, l’Orchestre de chambre McGill, l’Orchestre symphonique de Laval, l’Orchestre symphonique de Longueuil, les Festivals Eurochestries (Chine et Europe), l’Orchestre symphonique des jeunes de Strasbourg, le Quatuor Molinari, l’American Festival of Microtonal Music et le South Bay Philharmonic aux États-Unis, la violoniste française Marie Cantagrill et l’École FACE.

 

Questions et réponses
Dans quelle ville habitez-vous ?
Laval
Quelle est votre principale activité musicale professionnelle actuellement ?
Compositeur et directeur artistique de l’ensemble vocal Ô Chœur du Nord (Val-David) et Les Chanteurs de la Place Bourget (Joliette).
En plus de votre activité principale, dans quelles autres activités, musicales ou non, êtes-vous actuellement impliqué(e) ?
Formateur sur Logic Pro, Sibelius. Arrangeur et copiste
Dans quelles autres activités musicales avez-vous été impliqué(e) dans le passé, et dans lesquelles vous ne l’êtes plus ?
Trompettiste et altiste
Où avez-vous fait vos études musicales ?
Conservatoire de musique de Montréal, Université Concordia, Université de Montréal
Qui ont été vos professeurs les plus importants ou significatifs, et qu’est-ce qui les rendait importants pour vous ?
Jacques Lecomte, Otto Joachim, Réal Mathieu, Michel Longtin. Pour la rigueur, l’éthique de travail et les encouragements.
Quelles personnes admirez-vous particulièrement, et pourquoi ?
Yannick Nézet-Séguin. Le talent ne suffit pas. Il faut beaucoup de travail. Il faut aussi de la chance et savoir en profiter. Il démontre que l’on peut respecter les autres et non pas les écraser. Garder le plaisir et la fougue sans se préoccuper du temps qui passe
Avez-vous déjà vécu une affection physique (maladie ou accident) qui a affecté votre habileté à faire de la musique ? Si oui, comment y avez-vous réagi dans votre parcours professionnel ?
C’est un mélange de différents aspects du métier qui m’ont conduit à cibler différemment ma carrière. Et puis avec l’âge, le corps nous dit parfois qu’il faut se tourner vers d’autres talents à cultiver.
Pouvez-vous identifier un âge ou une période de votre vie où vous avez décidé de vous diriger en musique ?
Cela s’est fait de manière très subtile. Je n’ai jamais vraiment décidé de manière franche. La musique était déjà ma vie depuis l’âge de 9 ans.
Pouvez-vous identifier un événement précis qui vous aurait fait décider de vous diriger en musique ?
Je n’avais aucune autre option !
Si vous avez bifurqué de votre activité musicale originelle pour une autre, même extérieure à la musique, quelles sont les circonstances qui vous ont amené à faire ce changement ?
Pendant quelques années, j’ai été déconnecté du milieu musical pour plusieurs raisons à la fois. Il m’a fallu prendre quelques emplois afin de subvenir à mes dépenses les plus élémentaires. Ce n’était pas facile. Mais j’ai toujours su que seule la musique serait ma source principale de revenus.
Quel est le principal défi que vous avez rencontré dans votre carrière et comment l’avez-vous relevé ?
Au début de ma carrière, j’avais identifié trois cordes essentielles qu’il fallait posséder à son arc : jouer, écrire, enseigner. Au fil du temps une quatrième s’est imposée : la maîtrise de l’ordinateur. L’aspect technologique s’applique à tous les aspects du métier de musicien.
À votre avis, quelles sont les 3 compétences non musicales les plus essentielles au succès d’une carrière en arts ?
La passion, les connaissances acquises et soigner ses relations humaines.
Qu’est-ce qui vous motive à persévérer ?
On n’a qu’une seule vie. Je ne veux pas de regrets.
Quel est le besoin le plus criant du milieu actuellement, et comment aimeriez-vous y remédier ?
Trouver la formule qui permettra aux créateurs de mieux vivre de leur art. L’arrivée d’Internet et des réseaux sociaux ont changé le modèle d’affaires. La quête d’un nouveau système économique est cruciale si l’on veut encourager les talents à s’exprimer.
Si vous aviez un seul conseil à donner à un aspirant musicien, quel serait-il ?
Si la passion est là, il faut s’assurer que le talent y soit aussi. Une fois cette donnée bien en place, il ne faut pas craindre de travailler et de croire en soi.