Étant reconnu par ses pairs comme « un des meilleurs trompettistes et cornettistes canadiens » (International Trumpet Guild, É.-U.), Frédéric Demers joue régulièrement comme soliste au sein de diverses formations musicales. On compte, au nombre de ses réalisations, quatre créations d’œuvres pour soliste et grands ensembles ainsi que son disque solo Carnaval et Concertos.
En tant que pigiste, M. Demers joue régulièrement dans de nombreux orchestres symphoniques, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, les Grands ballets canadiens et des dizaines d’autres. Il a aussi fait près de 90 représentations de la comédie musicale Mary Poppins, présentée à Montréal et à Québec.
À titre de juge, Monsieur Demers est régulièrement appelé par le Concours Soliste de Victoriaville, le MusicFest Québec, le Festival des harmonies et orchestres symphoniques du Québec, Atlantic Festivals of Music de Halifax et bien d’autres. Il est aussi en demande par les écoles secondaires pour donner des classes de maître aux cuivres.
Avec plus de 1200 concerts jeunesse à son actif au sein de 6 productions et coproductions différentes, M. Demers a développé une facilité à communiquer avec le jeune public en leur insufflant sa passion pour la musique. Le 25 avril 2019, il a lancé son tout nouveau concert solo pour les enfants : FRED SOLO!
M. Demers est présentement professeur de trompette au CEGEP de Sherbrooke et à l’école secondaire Pierre-Laporte à Montréal, en plus d’y être engagé comme consultant afin de relancer le programme de concentration musique.
Robert Leroux pour la diversité et l’accomplissement infini de toute son œuvre ! Incroyable !
Stéphane Beaulac et Benjamin Raymond pour leur facilité à jouer de la trompette et pour la précision de la conception de l’instrument dans leur esprit.
C’est au lendemain de ma fin-III (BAC) que je me suis fait mettre des broches sur les dents. Ça faisait déjà depuis l’âge de 7 ans que je jouais de la trompette et à 22 ans, j’ai eu les broches et à 23 ans, une chirurgie maxillo-faciale qui consistait à avancer la mâchoire du bas qui était trop par l’arrière. Finalement, à 24 ans, j’enlevais mes broches et je croyais reprendre la trompette là où je l’avais laissée mais non, ce n’est pas ce qui est arrivé… Même si je savais que mon jeu et mes capacités allaient être amputés, je ne croyais pas que j’allais tant souffrir au niveau psychologique. J’ai développé de l’anxiété de performance suite à la perte de tous mes repères intuitifs à cause de mes débuts très précoces à l’instrument. Je me suis mis à penser comment on devait jouer de la trompette au lieu de simplement jouer. Les conséquences sur mon parcours ont été les suivantes :
En 2000, j’ai fait mon Concours et j’ai presque échoué. Le Conservatoire donnait alors la chance de refaire mon Concours l’année suivante mais sans la possibilité d’avoir de professeur. Je l’ai repris et j’ai eu mon Prix.
Après, j’ai fait 2 ans à McGill avec le Quintette Impact avec lequel j’étais depuis mes débuts au Conservatoire. Et finalement, comme pour me prouver encore que je pouvais performer en solo, j’ai fait un Doctorat en interprétation du cornet à pisons à l’UdeM.
Le bon côté de tout ça se reflète inévitablement dans mon enseignement.
Aujourd’hui je suis ouvert à écouter mes élèves et à essayer de trouver des solutions à leur problème. Avant toute mon histoire de broches, je croyais que si j’enseignais, c’est que j’aurais raté ma carrière de performance. Les temps ont bien changé !
Passion
Discipline